J’ai commencé à écrire ici à cause de mon billet sur la philosophie des langages. En réalité, je l’avais écrit l’année dernière en novembre, mais par procrastination ou flemme, je ne m’étais pas occupé de l’aspect du blog ; j’avais alors un contenu sans contenant. Je m’y suis collé il y a quelques semaines lorsque, je me suis décidé à travailler plus sérieusement sur ce site, pour le mettre en ligne le 8 janvier dernier.
Et puis je me suis surpris à prendre goût à la rédaction, parfois gauche, parfois maladroite, mais que j’essaye de garder la plus authentique et honnête possible. Je ne prétends pas écrire la vérité ; juste mes opinions et mon ressenti sur les sujets qui m’intéressent.
Mon second billet devait traiter de la compilation1, mais je n’ai pour l’heure pas assez de matière pour écrire avec pertinence sur le sujet. Bref, j’ai choisi de m’exprimer plus tard sur ce sujet ; j’avais un sujet plus inspirant à porté de cervelle: l’auto-hébergement2. J’ai pourtant rechigné à rédiger dessus car je ne voyais pas bien quoi dire de plus sur le sujet qui n’ait été déjà formulé ailleurs, et en mieux. D’un autre coté plusieurs personnes m’ont demandé − encouragé, plutôt − à rapporter mon retour d’expérience et j’ai fais un bilan pour voir où j’en étais et je me suis rendu compte que j’avais beaucoup à dire sur là dessus. Alors plutôt que de rédiger un seul billet, j’ai entamé une série. Il semble au final que le premier billet de celle-ci ait été plutôt apprécié, le lien vers ce dernier ayant été partagé plus que je ne m’y attendais, bien que je n’en sois pas entièrement satisfait.
Et là je commence alors à m’interroger sur mon rapport avec toi, ma lectrice, mon lecteur. Je souhaite te traiter comme mon égal-e, non pas comme une statistique pour mesurer mon audience. Je ne te vomis pas de publicité à la face3, je ne traque pas ta navigation ni ne la revends pour de maigres revenus. Tes informations, tes opinions, je préfère que tu me les donne de ton propre chef, je n’ai pas à les prendre à ton insu. Oh, bien sûr, il me serait très facile d’écrire un petit script qui va analyser les journaux d’accès à ce blog, de relever l’heure, l’adresse IP, la page consultée et le navigateur4. Et de dresser de toi un profil approximatif pour mieux te vendre. À la place, je vais le désactiver, et l’effacer.
On peut également parler des cookies. Là où d’autres te disent que tu n’as pas le choix, qu’ils te traquent, et que tu n’as pas ton mot à dire.
Là où ils t’ordonnent juste d’accepter ou de te casser de leur propriété, je t’invite chez moi, à me lire et, si tu juges pertinent, intéressant, marrant, à partager, diffuser ou me répondre si tu n’es pas d’accord ou que tu veux juste discuter. Si tu veux corriger mes fautes d’orthographe, me proposer une reformulassions, ou ajouter des fonctionnalités au site, tu peux contribuer, mais je ne t’oblige à rien. En fait tu peux avoir confiance en moi parce que je ne te la demande pas.
Cela me conduit à une autre question: Est-ce que je dois te laisser commenter mes articles ? C’est à dire dois-je, comme sur la majorité des blog, réserver un espace où tu peux t’exprimer ? J’y vois autant d’atout que d’inconvénient.
J’ai pris l’initiative d’ajouter tout de même cette fonctionnalité. Pour un temps en tout cas. Et si ça marche, que cela ne m’apporte aucun problème, je la garderai.
Donc, j’ai ajouté un encart dédié à vos commentaires sur chacun des mes billets. Libre à vous de les utiliser ou pas.
L’ami m’ayant suggéré d’inclure un encart disqus, m’a aussi fait remarqué que les tags desquels je marque mes billets ne servent à rien. En effet ces derniers jusqu’à présent n’étaient pas regroupés au sein de pages consacrées à ces mots clé. Je lui ai répondu, que je développerai cette fonctionnalité là en temps voulu. Et c’est désormais chose faite. J’y ai consacré une branche de développement. Et ai même demandé aux auteurs de nanoc5, s’ils voulaient bien m’aider à ajouter cette même fonctionalité dans leur logiciel afin que d’autres puissent en profiter.
Voilà. Je vous laisse donc réagir
Processus qui transforme un code source en fichier exécutable directement par le processeur d’un ordinateur. ↩
Choisir d’héberger un site ou d’autre service chez soi plutôt que sur une machine en datacenter ↩
J’ai eu d’ailleurs un cas de conscience lors de mon dernier article car j’y ai cité des marques. ↩
C’est de ces traces que se nourrissent les traqueurs de navigation, tout du moins celui que j’ai écrit pour mon ancien employeur. ↩
Nanoc est le générateur de contenu statique qui me permet de maintenir ce site. ↩